Notre village
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Le village est situé à la limite de l'Auxois et du plateau du Châtillonnais, entouré de sites prestigieux qui contribuent à la réputation de la région : Alésia, le château de Bussy-Rabutin, Flavigny Sur Ozerain, les sources de la Seine... Niché dans une vallée boisée et verdoyante, Darcey a su conserver les atouts d'une commune dynamique et résolument tournée vers l'avenir :
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![]() ![]() ![]() ![]() ![]() A l'initiative de la municipalité, les demi-journées "bénévoles" et citoyennes ont été créées en 2001. Cette action originale a permis de réaliser de nombreux travaux d'aménagement, d'entretien, de mise en valeur du patrimoine communal, ainsi que des travaux de valorisation paysagère et le fleurissement du village, comme par exemple : |
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Le 16 juin a eu lieu la 8ème édition de la balade gourmande de la Douix. |
Personnage célèbre à son époque, Nicolas PERROT est né vers 1644 à Darcey. Il a émigré au Canada en 1660. |
Venez découvrir au gré de vos balades, les trésors de notre village. L'égliseL'église, qui date dans son ensemble du XIIIe siècle, est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Une "corniche bourguignonne" en fait le tour extérieur. La nef, qui était primitivement avec bas-côtés, fut transformée en nef unique au XVe siècle (au mur sud subsiste un tronçon de pilier avec amorce des arcs). La nef a deux portes : - la porte principale encadrée de colonnettes avec à la base un gros tors aplati débordant muni de griffes. Au tympan, la moulure interne trilobée encadre l'agneau pascal sculpté en haut relief ; - au sud, une petite porte élégante surmontée d'une arcade délicatement moulurée. Le choeur est en voûte d'ogives sexpartite. Concernant le clocher, la porte date du XVIIe siècle et la tour penchée du XIIe. Plusieurs pièces de mobilier sont classées : - un Christ aux liens (XVIe siècle) ; - une statue de Saint-Bénigne et les stalles du choeur (XVIIIe siècle). Georges de Saint-Phalle, mort en 1710, a son épitaphe en l'église. Une plaque de bronze annonce une donation faite par Charles de Clugny en 1691. Le hameau de Munois(Mugneix d'Aussois en 1563, Munoy au XVIIIe siècle)
À l'écart de Darcey (3km), le château de Munois est un bâtiment carré, formé de quatre corps de bâtiment autour d'une cour. C'est au début du XIe siècle que la maison forte prend forme. Ce n'était alors qu'une simple maison rectangulaire de 20m de long et 9m de large avec de rares ouvertures en archères. Les murs avaient plus d'un mètre d'épaisseur. Son rôle était, comme celui des autres maisons fortes voisines (Ecorsaint, Hauteroche, Grésigny), de veiller sur les intérêts de l'Abbaye de Flavigny en protégeant son domaine et les gens qui y vivaient. Les murs d'enceinte furent édifiés à la fin du XIIe siècle. Ils permettaient d'accueillir en cas de danger le seigneur et ses vassaux tenus d'accomplir tour à tour le services d'armes. On trouvait à l'intérieur des murs, une basse-cour, des logis, une chapelle et un puits. Les fossés creusés furent alimentés par l'eau captée dans le ruisseau du vallon qui traverse Munois pour se jeter dans l'Oze. Le logis seigneurial fut flanqué d'une tour de gué carrée à trois étages pour surveiller le domaine en direction de Flavigny. Cette tour est toujours surmontée d'une girouette à tête de lion en forme de bannière flottante. Cette girouette en fer de forme carrée était l'apanage des seigneurs chevaliers de Munois. Les pièces des premier et second étages ont un plafond composé de voûtes gothiques cisterciennes. Trois autres tours d'angle, rondes cette fois, furent édifiées. Celle du nord, qui était le pigeonnier seigneurial, s'écroula en 1940 lors de la dernière guerre. Au milieu du pigeonnier se trouvait une échelle tournante montée sur pivot servant à nettoyer et visiter les boulins : il devait en comporter environ 350. Ces boulins étaient en pierres appareillées comme ceux des châteaux de Grésigny, Hauteroche et la Tour Charotte à Boux-sous-Salmaise. La tour de l'ouest comportait la chapelle. Toutes ces tours rondes, apparentes sur les cadastres anciens, ont disparu et seul le fossé nord n'a pas été comblé. Il ne reste rien de la haute tour mentionnée par Courtépée. Les seuls éléments défensifs restants sont : - le pont levis, seul accès à l'époque à la cour carrée ; - la porte charretière à linteau droit et la porte piétonne étroite et basse, tournées vers l'ancienne route de Flavigny à Darcey. On voit à gauche trois rainures de flèches (celles du porche ont été tronquées par le relèvement du linteau), une bretèche à canonnière au-dessus de chaque porte. La façade extérieure, à peine visible, est ouverte d'une seule croisée. Il n'y a plus de trace des fossés. Quelques dates - 1201 : Le sieur de Blaisy, allant en pèlerinage à St Jacques de Compostelle avec sa femme, donna plusieurs parcelles de Munois à l'abbaye de Fontenay. - 1228 : Eudes de Frôlois, connétable de Bourgogne, fit rattacher sa terre de Munois à l'abbaye de Flavigny. - 1280 : Renaud de Chassey, chevalier, tint un fief à Munois. - 1295 : Munois est pour partie un fief du seigneur de Mont-St-Jean. - 1323 : Guiot de Montbard, seigneur en partie de Munois et Darcey. |